• L'épopée Cervelesque

    Je promenais mon regarde sur cette maison qui fut la mienne il y a longtemps. Elle n’avait pas vieillie mais ne faisait pas récente pour autant mais maman adorait sa maison dont je viens malheureusement d’hériter, elle a insisté pour que je garde la maison mais je ne peux pas trop de souvenir. J’ai pris la décision de vendre la maison et donc de la vider. C’est le cœur serré que je commence à faire les cartons de ce qu’il se trouve dans la chambre de maman.

     

     

     

     

    J’étais perdu dans mes pensées quand je suis tombé sur des cahiers écrits à la main, pour certaines écritures je ne les ai pas reconnus, j’ai parcouru quelques lignes et comprit que c’étaient des journaux intimes en quelque sorte.

     

    Après une semaine bien remplie à vider la maison, je décide de me reposer en lisant les journaux. Je m'assois sur le lit de la chambre d'en bas, dernier héritier de cette maison pleine d'histoires. Les pages jaunies des journaux révèlent les récits intimes de mes ancêtres, leur vie, leurs rêves, leurs peines.

     

    Cervelas parlait de son enfance dans le labo et du procès, de la construction des fondations qui ont donné naissance à nos racines. Léger évoquait les saveurs merveilleuses qu’il découvrit au fil des ans en tant que critique. Phalle partageait les souvenirs de son enfance, de la vie dans ce lieu qui a façonné notre famille et sa vie de cheffe.

     

    Et puis, il y a les écrits de Ruysch, ma maman. Les pages sont empreintes de sa voix, de ses joies et de ses peines, de sa mise en place des vignes. Elle parlait de l'amour, de la famille, de la décision de me confier cette maison chargée d'émotions.

     

    En lisant ces journaux, je ressens un lien profond avec mes ancêtres. Leurs mots deviennent une mélodie qui résonne dans les murs de cette maison. Peut-être que, d'une certaine manière, je ne suis pas seule ici. Les voix du passé murmurent, me guidant dans la préservation de cet héritage.

     

    Alors, même si je vends cette maison, je sais que je porte avec moi l'histoire écrite dans ces pages. Une histoire de racines profondément ancrées, de moments partagés, et de la continuité de notre saga familiale. Je m'incline devant cette maison, reconnaissante pour les souvenirs qu'elle renferme, et je porte fièrement le fardeau doux de notre passé.

     

    Voici les journaux :

     

    Journal de Cervelas

     

    Je n’aurai jamais cru qu’il y avait quelque chose en dehors des 4 murs de cette pièce. Celle que je prenais pour ma mère me disait que dehors, il n’y avait que le chaos, un pays avait fait exploser une énorme bombe qui rend impossible la vie au-delà de la maison.

     

    Un soir alors que je n’avais pas envie de dormir j’ai exploré cette maudite maison et ce que je vis me fait frissonner encore aujourd’hui : ma « mère » était, avec un homme que je n’avais jamais vu avant, en train de faire quelques choses de désagréable a une fille. Elle criait, se débattait, pleurait et dans un moment de répit, elle me vit mais ne dis rien elle me fit juste comprendre de ne pas intervenir mais trop tard, l’homme m’avait vu et eu froncé des sourcils, m’attrapa par le bras et me ramena dans ma chambre et m’a dit : « si tu te repromène dans le labo tu subiras la même chose que cette petite écervelée, c’est compris ? » je ne pu qu’acquiescer pour que l’homme me lâche et ne me fasses pas de mal.

     

    J’avais le cœur qui battait à la chamade, mais mon cerveau marchait à mille à l’heure. Donc ce n’est pas une maison mais un laboratoire scientifique, ce qui explique la froideur de ma « mère » et qui ne l’est peut-être pas, maintenant je ne pensais qu’à une chose : retrouver cette fille.

     

    J’étais en pleine réflexion quand ma « mère » entra dans ma chambre rouge de colère me disant qu’elle ne comprenait pas pourquoi j’étais sorti et avait osé fouiller partout, qu’elle allait m’enfermer dans ma chambre maintenant et elle ressorti. J’étais sous le choc encore de ce que j’avais vu, ce fut compliqué à gérer, je me suis allongée pour essayer de dormir. J’étais tellement bouleverser que je m’étais endormie.

     

    J’ai entendu ma porte s’ouvrir, je pensais que c’était ma « mère » qui venait me chercher le matin pour m’emmener dans la salle des tortures j’étais à moitié réveillée mais je vis que ce n’était pas elle mais une femme qui me ressemblait qui m’a dit en chuchotant : « hey ! je suis Krapula, je suis venue vous libérer, suis moi » au vue de la discrétion dont elle faisait preuve je savais qu’elle ne faisait pas partie du groupe de ma « mère » donc je l’ai suivi et lui fit comprendre pour l’autre petite fille. Krapula me regardait et m’a dit : « ne t’inquiète pas, on a fouillé toutes les chambres, on a récupéré tout le monde. Vient on va les rejoindre au portail !! »

     

    On a réussi à rejoindre le portail, je vis Morula, la petite fille qui s’appelle Hortensia, une bambine Betha. Une fois arrivé chez Morula, elles nous ont expliqué qu’elles avaient eu le renseignement après ma petite fugue et mes découvertes, qu’ils allaient m’envoyer au grand labo ou on aurait été …. Je n’arrive pas encore aujourd’hui le dire ni l’écrire, elles ont dit qu’elles n’imaginaient pas ce qu’ils avaient pu inventer après leur départ, il y avait plusieurs années. Krapula m’avait dit : « j’ai une famille à élever étant une attraction par mon excentricité, les gens du labo verrait tout de suite que vous êtes chez moi et j’ai peur qu’ils débarquent et vous fasse du mal donc vous allez, allés avec Morula. » « Mais ils pourraient aussi venir chez Morula et nous faire des choses pires que ce vous imaginé » lui avais-je répondu, elle m’avait dit que non car ils la pensaient morte, tuer par un des scientifiques, celui la même qui les avaient aidés cette nuit, elle m’avait dit aussi qu’il ferait tout pour qu’ils pensent que vous vous êtes perdus au milieu du désert de Strangerville.

     

     


     

    De gauche à droite : Cervelas, Krapula avec Betha dans ses bras, Morula et Hortensia

     

    Après tout ça, une chose incroyable se passa, je dirai 2 ans après notre évasion. Une scientifique a dénoncé les actes qui se déroulaient dans le laboratoire de Strangerville, elle a fourni toutes les preuves nécessaires pour faire aller en prison les responsables pendant des années et surtout la fermeture du labo. Les autorités sont venues nous interroger et nous avions, plusieurs mois plus tard, dû témoigner au tribunal. Ils avaient des regards de tueurs car on avait osé dire ce que nous avions subi.

     

    Les années qui ont suivi ont été remplies de rebondissements et de bonheurs inattendus. Après avoir vécu ma propre vie dans la ruine que j'avais dénichée, j'ai finalement trouvé un travail enrichissant qui a donné un sens à mes journées. C'est là que j'ai croisé le chemin de Brant, celui qui m'a fait découvrir les plaisirs de l'amour. Cependant, son départ sans réaction à l'annonce de ma grossesse m'a laissée furieuse et déterminée à me venger.

     

    Ma quête m'a conduite à découvrir la vérité sur Brant : une famille avec un autre homme. Incapable de trouver les mots, je me suis retirée silencieusement, laissant derrière moi le spectacle de leur bonheur familial avec leur chien dans le jardin. Quelques minutes d'observation plus tard, j'ai simplement décidé de partir et de construire une vie tranquille avec mon bébé, Picasso.

     

    Les mois ont passé, et j'ai rencontré Laurent. Son amour et son attention envers Picasso étaient sans égale. Enfin, j'avais trouvé le bonheur que je méritais. Picasso a grandi entourer de l'affection de Laurent, qui s'occupait de lui comme s'il était son propre fils. Les jours étaient paisibles, et le bonheur semblait s'ancrer dans notre quotidien.

     

     

     


     

     

    L'histoire a pris une tournure inattendue lorsque Laurent et moi avons décidé de nous marier. C'était le début d'une nouvelle ère, une promesse de bonheur éternel. La cérémonie était intime, entourée de nos proches, avec Picasso comme témoin de notre amour grandissant.

     

    Quelques années plus tard, notre famille s'est agrandie avec l'arrivée des triplés Dali, Leger, et Khalo. La maison résonnait de rires d'enfants et d'un amour qui semblait infini. Les journées étaient remplies de jeux, de câlins et de moments inoubliables.

     

     

     

     



     

     

    Élever trois enfants en même temps n'était pas de tout repos, mais avec l'amour de Laurent et l'aide précieuse de nos proches, nous avons créé un cocon familial solide. Les triplés ont grandi entourés d'amour et de soutien, chacun développant sa personnalité unique.

     

    Dali était l'artiste de la famille, créant des œuvres qui reflétaient sa vision colorée du monde. Leger était passionné par la musique, remplissant la maison de mélodies joyeuses. Khalo, quant à elle, se tournait vers la nature, développant un amour profond pour l'environnement.

     

    Et y a quelques semaines après l’entrée en maternelle des triplés, Hortensia est venue en personne m'annoncer la mort de Krapula et Morula. J’ai eu du mal à m'en remettre, elles avaient tellement fait pour nous, j'avais, quand même, proposé à Hortensia et Bertha de venir habiter avec nous mais elle avait refusé elle m’avait dit qu’elle y arrivera seule. Elle voulait, au cas où, que je sois présente mais qu'avec ma famille et ma carrière de politicienne, je n’avais pas que cela a assumer.

     

     


     

     

    Élever trois enfants en même temps n'était pas de tout repos, mais avec l'amour de Laurent et l'aide précieuse de nos proches, nous avons créé un cocon familial solide. Les triplés ont grandi entourés d'amour et de soutien, chacun développant sa personnalité unique.

     

    Dali était l'artiste de la famille, créant des œuvres qui reflétaient sa vision colorée du monde. Leger était passionné par la musique, remplissant la maison de mélodies joyeuses. Khalo, quant à elle, se tournait vers la nature, développant un amour profond pour l'environnement.

      

     


     

     

    Les années ont filé à une vitesse folle, et avant que je ne le réalise, les triplés étaient devenus de jeunes adultes, prêts à suivre leur propre chemin dans la vie. Chacun avait ses rêves, ses aspirations, et je ne pouvais être plus fière de la famille que nous avions construite ensemble.

     

    Ainsi, notre histoire d'amour et de famille s'est tissée au fil des années, avec des hauts et des bas, mais toujours empreinte d'un amour inébranlable.

     

      

    Journal de Léger

     

    Après des années de bonheur avec ma famille, le destin m'a guidé vers une aventure inattendue, transformant ma passion pour la gastronomie en une carrière florissante. Je suis devenu un critique gastronomique renommé, explorant le monde culinaire avec une attention méticuleuse, partageant mes expériences avec le monde.

     

     

     

    Pendant cette période, j'ai croisé le chemin de Dina Caliente, une femme tout aussi passionnée par la vie que moi. Notre connexion était évidente, et bientôt, nous avons accueilli avec joie notre première paire de jumelles, Cézanne et Blake. Leur naissance a renforcé notre lien, ajoutant une dimension nouvelle et palpitante à notre existence déjà riche.

     

     

    Ma carrière de critique gastronomique m'a permis de collaborer avec des chefs renommés et de participer à des émissions culinaires. Dina, de son côté, s'est épanouie en tant que grande chef dans un restaurant célèbre, atteignant le niveau 10 de son art culinaire. Elle était la muse de ma dégustation quotidienne et mon plus grand soutien.

     

    Notre famille s'est agrandie avec l'arrivée de LeBrun et Phalle, notre deuxième paire de jumelles. Ces petites merveilles ont apporté une énergie débordante à notre foyer, complétant notre vie déjà remplie d'amour et de délices culinaires.

     

     


     

     

    Au cours des années, mes jumelles ont tracé leur propre chemin. Cézanne et Blake sont devenues les premières de leur promotion, brillant dans leurs études. LeBrun et Phalle, la deuxième paire de jumelles, ont suivi leurs traces en devenant également majors de promo, ajoutant une fierté supplémentaire à notre famille déjà exceptionnelle.

     

    Cependant, au moment où la passion culinaire devenait le ciment de notre vie familiale, nous avons dû faire face au départ prématuré de Cervelas. Sa perte a été ressentie profondément, mais notre famille a trouvé la force de continuer ensemble, unis par notre amour et notre engagement envers la cuisine et les uns envers les autres.

     

    Ainsi, ma vie en tant que critique gastronomique prospère, marié à Dina, une chef renommée, et père de quatre enfants exceptionnels, était une symphonie harmonieuse de saveurs, d'amour et de réussites. Chaque dégustation était une expérience partagée, chaque critique était un fragment de mon histoire culinaire et familiale, et malgré les défis, je me sentais comblé par cette aventure extraordinaire.

     

      

    Journal de Phalle

     

    Ma vie a été une aventure passionnante et délicieuse. Tout a commencé au lycée, où j'ai rencontré l'amour de ma vie, Jeb Harris. Nos yeux se sont croisés dans la salle de classe de cuisine, et le destin a joué en notre faveur.

     

     


     

     

    Jeb était tout ce que je n'aurais jamais imaginé chez un partenaire. Il partageait ma passion pour la cuisine et la créativité culinaire. Nos journées au lycée étaient remplies de rires, d'épices, et de découvertes gustatives. Rapidement, notre amitié s'est transformée en quelque chose de plus profond, et nous avons décidé de partager nos vies.

     

    Après avoir obtenu nos diplômes, Jeb et moi avons décidé de poursuivre notre rêve commun. Nous avons travaillé dur pour ouvrir notre propre restaurant, un endroit qui reflétait notre amour pour la cuisine innovante. "Épicurien en Duo" est devenu le fruit de notre passion commune, un lieu où les saveurs se mariaient harmonieusement pour créer des expériences culinaires mémorables.

     

     

     


     

     

    Notre bonheur a été décuplé lorsque nous avons décidé de fonder une famille. La naissance de nos deux enfants, Ruysch et Van Gogh, a transformé notre vie en une aventure encore plus joyeuse. Les premières années de parentalité ont été remplies de nuits blanches, de premiers sourires, et de l'apprentissage constant de ce que signifie être parents.

     

     

     


     

     

    Élever nos enfants tout en gérant notre restaurant n'était pas une tâche facile, mais avec l'amour qui régnait dans notre famille, chaque défi devenait une occasion de grandir ensemble. Ruysch, notre aînée, montrait déjà un intérêt pour la cuisine à un jeune âge, tandis que Van Gogh explorait le monde avec une curiosité infinie.

     

    Le restaurant a prospéré au fil des ans, devenant un lieu apprécié par les amateurs de gastronomie. Jeb et moi avons travaillé en tandem, combinant nos talents pour offrir des plats uniques et inoubliables. Chaque critique positive et chaque client satisfait étaient une récompense pour nos efforts acharnés.

     

    Au fur et à mesure que nos enfants grandissaient, Ruysch et Van Gogh ont commencé à s'impliquer dans le restaurant familial. Ils ont appris les ficelles du métier, développant leurs propres compétences culinaires et apportant une nouvelle énergie au "Épicurien en Duo".

     

     

     


     

     

    Aujourd'hui, en regardant en arrière sur cette incroyable aventure, je suis fière de ce que nous avons construit. Jeb et moi avons réussi à mener notre carrière culinaire à son terme, tout en élevant une famille aimante et en transmettant notre passion à la prochaine génération.

     

    Alors que Ruysch et Van Gogh entament leur propre chemin dans le monde de la gastronomie, je suis confiante que l'amour pour la cuisine et l'héritage de "Épicurien en Duo" continueront de prospérer. Ma vie a été une symphonie de saveurs, d'amour et de réussite, et je suis reconnaissante d'avoir partagé chaque moment avec Jeb et nos merveilleux enfants.

     

    Journal de Ruysch

     

    Ma vie a été marquée par la découverte de la viticulture, une passion qui a façonné mon destin de manière inattendue. Tout a commencé il y a de nombreuses années, lorsque j'ai mis les pieds dans un vignoble pour la première fois. C'était comme si le parfum enivrant des raisins m'avait transporté dans un monde totalement nouveau.

     

     

     


     

     

    À cette époque, je menais une vie bien différente, travaillant dans un domaine qui ne me procurait guère de satisfaction. La vigne, avec ses rangées ordonnées de ceps, m'a offert une échappatoire, une connexion profonde avec la terre et le processus naturel de création du vin. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de changer de cap et de faire de la viticulture ma vocation.

     

    Avec détermination, j'ai appris les subtilités de la culture de la vigne, la magie de la fermentation, et l'art de la dégustation du vin. J'ai parcouru des vignobles, appris des maîtres vignerons et expérimenté chaque étape du processus de vinification. Mon rêve était de créer des vins uniques, porteurs de l'essence même de la nature.

     

     

     


     

     

    Au cours de cette aventure viticole, j'ai également eu la chance de découvrir l'amour. C'était lors d'un événement œnologique que j'ai croisé le regard de ma future femme, Elena. Elle partageait ma passion pour le vin, et nos conversations enflammées sur les cépages, les arômes et les millésimes ont scellé notre destin.

     

     

     

     

     

    Elena et moi avons décidé de construire notre vie ensemble, main dans la main. Nous avons créé notre propre vignoble, un lieu où l'amour pour le vin se mêlait à l'amour entre nous. Les premières années ont été consacrées à la plantation des vignes, à l'expérimentation de nouvelles variétés et à la création de nos propres crus.

     

     


     

     

    La vie nous a souri, et nous avons été bénis par l'arrivée de trois merveilleux enfants. Élever notre famille parmi les vignes a donné à nos enfants, Clara, Lucas et Sophia, une appréciation précoce pour la beauté de la nature et le travail acharné nécessaire à la viticulture.

     

    Chaque récolte était une célébration, chaque bouteille un trésor de notre labeur conjoint. Notre vignoble est devenu le cœur de notre foyer, un endroit où les liens familiaux se renforçaient autour de la passion commune pour le vin.

     

    Aujourd'hui, alors que Clara, Lucas et Sophia entament leur jeune âge adulte, je ressens une immense fierté envers la vie que nous avons construite. Notre vignoble prospère, et nos enfants portent en eux l'héritage d'une famille unie par l'amour pour la terre et le vin.

     

    Mon voyage dans le monde de la viticulture m'a non seulement permis de découvrir une passion qui donne du sens à ma vie, mais aussi de créer des souvenirs inestimables avec Elena et nos enfants. Chaque gorgée de vin raconte l'histoire de notre famille, de nos rêves et de notre amour pour la vie.